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Journalistes sans frontières
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  • Journalistes en fin d'études, voici un patchwork de nos articles et reportages réalisés. Bientôt nous volerons vers le Mali. Une nouvelle expérience journalistique que nous attendons avec impatience. Ce blog offrira le meilleur de nos travaux.
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24 avril 2008

Une remise de prix saluée par tous

Mercredi 23 avril 2008 en fin d'après-midi à la Bibliothèque nationale s'est déroulée la remise de prix aux lauréats du concours d'orthographe. La salle était comble et la satisfaction d'un tel concours en vue d'encourager l'initiation à la lecture pour tous, a été chaudement saluée. Amadou Konaté, présentateur de l'émission "en toutes lettres", a animé hier à la Bibliothèque Nationale de Bamako, la cérémonie de remise des prix du concours d'orthographe qui avait eu lieu dimanche dernier. 148 personnes, lycéens, étudiants, fonctionnaires, ont participé à cette initiative. Le 23 avril 2008 était aussi la journée nationale du livre, une symbolique importante pour tous les partenaires tel que l'Unesco ou le représentant du ministère de la culture du Mali qui a précisé : " nous saluons l'initiative d'un tel concours. Au nom du ministre de la Culture, nous nous engageons à perpétuer ce type d'événements qui permet de promouvoir la lecture de livres". Cette remise de prix qui sera diffusée très prochainement dans l'émission "en toutes lettres" s'est déroulée en trois parties. Monsieur Amadou Konaté a dans un premier temps demandé aux deux correcteurs officiels du concours, qui font également partie de l'Association Malienne des Professeurs de la Langue française, de s'exprimer sur le choix du barème et les difficultés principales rencontrées par les participants durant la dictée. "Nous avons choisi d'enlever un point pour une faute de grammaire et un point pour une faute d'orthographe. Les critères étaient rudes mais nous avons gardé le cap dans nos choix de correction", a expliqué l'un des deux examinateurs. "En ce qui concerne les fautes les plus vues dans les copies, nous avons relevé principalement des fautes de vocabulaire. Nous en avons conclu que pour la majorité des participants, ils ne lisent pas assez, ne connaissent pas l'orthographe de mots à usage quotidien", ont-ils ajouté. ce concours d'orthographe a donc révélé l'importance de promouvoir et d'inciter dès le plus jeune âge, les maliens à lire tous types d'ouvrages, du roman noir au polar en passant par la BD jusqu'au roman à l'eau de rose. Fierté et enthousiasme des participants Laisser la parole à tous les participants qui souhaitaient s'exprimer sur leurs ressentis, leurs impressions, était la deuxième phase de cette remise de prix. On retiendra que tous ont manifester leur encouragement pour la réalisation de ce genre d'initiatives. L'un d'entre aux a même précisé que : " ces concours organisés peuvent révéler des talents cachés, c'est une chance pour nous et notre peuple". Sur la dictée en elle-même chacun a eu des difficultés diverse et variées comme "mots inconnus, rapidité dans lecture de la dictée donc obligation d'extrême concentration, barème trop sévère du fait des complexités grammaticales, etc". Hommes et femmes sont ainsi passés un par un afin de faire connaître au public leurs avis sur cette compétition, des expériences enrichissantes qui révèlent des envies profondes de bouleversements dans l'éducation nationale, ou plus exactement l'encouragement aux études pour tous les maliens quels qu'ils soient. Une remise de prix aux lauréats acclamée Le premier prix a été attribué à un étudiant de Flash (faculté des arts et des sciences humaines). C'est le représentant du ministre de la culture qui lui a remis en main propre des cadeaux : un dictionnaire Robert Junior, un ouvrage sur le Mali, et bien sûr des livres d'écrivains maliens. Fier et ému, le jeune homme est resté sur scène et a attendu l'annonce des noms des lauréats suivants. C'est un fonctionnaire, un technicien supérieur des affaires sociales qui décrochent la deuxième place. En troisième position, deux execo, une lycéenne en 12ème année et un étudiant de la Flash. "Le constat de ce concours reste toutefois alarmant", s'est exclamé Monsieur Samassekou Ibrahim de la fondation de l'enfance. Il reste encore un long chemin à parcourir pour résoudre les problèmes de l'école au Mali. Tous les partenaires en ont pris note et souhaitent réfléchir ensemble à des solutions puisuqe la faute n'incombe pas qu'aux étudiants. Un concours révélateur et bénéfique pour de futurs changements des mentalités sur l'éducation au Mali . Tiphaine
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